Les espaces ou les blancs
Aérer le texte, c’est laisser respirer le lecteur. Les blancs ou espaces permettent de séparer les mots et les signes de ponctuation pour ne pas étouffer la composition. D’ailleurs l’espace en typographie est du genre féminin. Toutes les espaces ne sont pas identiques. On peut distinguer deux grands types :
Les espaces variables
Encore appelées espaces-mots ou espaces fortes, les espaces variables permettent la justification des lignes. Ce sont tout simplement les espaces entre les mots. Elles seront plus ou moins larges suivant le nombre figurant dans la ligne.
Les espaces fixes
Leur largeur ne varie pas en fonction de la justification mais reste dépendante de la valeur du corps. Il existe plusieurs espaces fixes.
- Le cadratin est une espace dont la largeur est égale au corps du caractère
- Le demi-cadratin. Sa largeur égale à la moitié du corps utilisé
- Le quart de cadratin appelé espace fine. Sa largeur est égale au quart de la valeur du corps utilisé.
Toutes les espaces fixes sont insécables, c’est à dire qu’elles ne peuvent pas être séparées du mot ou du signe qui le suit ou le précède. Par exemple cela permet d’éviter à un signe de ponctuation, comme le point d’interrogation de se retrouver en début de ligne, alors qu’il ne faut pas le dissocier du mot qui le précède.
On trouve des signes de ponctuation autant en début de phrase qu’au milieu ou à la fin. Ils sont régis par des règles et la difficulté quant à la composition de ces derniers réside dans l’utilisation des espaces les suivants et les précédents.
Les règles des espaces de ponctuation