On appel Aplat dans les Industries Graphiques une surface recouverte uniformément par une couche d’encre. L’aplat désigne toute couleur imprimée à 100% (teinte 100%) : il n’y a donc plus de point de trame.
On appel dans les Industries Graphiques une surface de juxtaposition de tramés définis en pourcentages de couleurs primaires pour l’obtention de couleurs données sans aucun dégradé.
Un dégradé de couleur est une transition progressive d'une couleur vers une autre. Et comme nous l'avons déjà vue les couleurs dégradées perdent leur saturation surtout si ces couleurs sont composées de plusieurs couleurs primaires.
Le marron ou chocolat par un TAC (total area coverage) très facilement atteint.
L'argent et l'or car tout simplement et naturellement ne sont pas composé à partir de trois primaires. Afin d'obtenir un résulta maximum nous devrons faire appel à un ton direct (par exemple chez Pantone®.
Un ton direct est une encre en plus ou qui remplace une des couleurs primaires ou une encre fabriqué à partir de plusieurs encres primaires afin de ne faire qu'un passage lors de l'impression; il peut être déterminé à l'aide d'un nuancier (en Europe, la référence est Pantone ).
Sur le nuancier Pantone une couleur se lit de la manière suivante:
P(nombre)C ou P(nombre)U
P signifie Pantone
C signifie coated (papier couché),
U signifie uncoated (papier non couché) car pour rapel le rendu d'une couleur n'est pas le même selon le type de papier.
Un ton direct peut être utilisé pour les logos (couleur(s) spécifique(s) à une entreprise, à une marque ), ou encore lorsque la couleur à imprimer n'est pas représentable par la quadrichromie, on ajoute alors une cinquième couleur ou on remplace une des couleurs primaires par ce ton direct.
Les fonctions de ces teintes de ton direct sont multiples. Elles sont soit utilisées dans des documents dont les contraintes budgétaires n'auraient pas permis la quadrichromie, on parle alors de monochromie, bichromie, trichromie,... soit dans des documents pour lesquelles les teintes voulues n'existent pas dans la synthèse soustractive. On compte alors sur le ton direct, par exemple les teintes dites métalliques (or ou argent) ou les teintes fluorescentes.
Les monochromies, bichromies et trichromies peuvent bien entendu selon le bon vouloir du graphiste se réaliser avec les teintes primaires, mais cela serait réducteur pour ses capacités graphiques par rapport au ton direct.
Il existe plusieurs gammes de ton direct :
Le ton direct est appelée aussi couleur d'accompagnement.
Exemple de 5e couleur : Cyan + Magenta + Jaune + Noir + Métal (5 plaques)
Contraste clair/obscur :
Le travail de la couleur en clair/obscur joue sur un contraste de valeur d’une même couleur, c’est-à-dire entre ses différentes versions de clair et de foncé. Le camaïeu est donc un jeu de variations d’une seule couleur dans différentes valeurs.
Contraste de couleurs pures :
Ce principe joue l'association de couleurs saturées nettement différentes. Ce contraste est au plus fort lorsqu'il oppose des couleurs primaires ou secondaires de même valeur.
Contraste de couleurs complémentaires :
Cet assortiment de couleurs procure un contraste maximal : l’opposition est organisée entre des couleurs diamétralement opposées sur le cercle chromatique, comme un choc, un impact pour un résultat, tonique, joyeux et percutant.
Contraste chaud-froid :
L’harmonie de couleurs chaudes et froides utilise le contraste de température, à travers la juxtaposition de couleurs. Ce contraste a pour effet de faire paraître les teintes chaudes plus chaudes encore lorsqu'elles sont placées près de teintes froides et vice-versa.
Contraste de qualité :
L'association de teintes va se faire entre des couleurs de nature différente, avec une juxtaposition de couleurs qui peuvent être saturées ou désaturées ou grisées, pure et lumineuse ou salie, atténuée en y ajoutant une touche de gris.
Contraste de quantité :
La surface consacrée à chaque couleur influence son impact dans une composition. C'est l’opposition entre des zones petites et grandes.
Contraste simultané :
L’opposition d’un gris et d’une couleur saturée provoque une modification virtuelle du gris qui se teinte alors de la couleur complémentaire de la couleur vive. Un gris deviendra gris teinté d’orangé en juxtaposition avec un bleu vif, l’orange étant la complémentaire du bleu.