Les havres
La faune et la flore
Le Cotentin
Renseignements
La baie du Mont Saint-Michel
Le pays des havres : entre terre, ciel et eau
Dunes, prés-salés, estuaires,
Loisirs
Les productions
Au Nord du département de la Manche se trouve la presqu’île du Cotentin. La ville de Cherbourg est au centre de la côte septentrionale du Cotentin et directement en face de Southhampton, en Angleterre.
À la différence de la côte bretonne, le Cotentin offre, pour la plupart, un relief adouci, aux collines herbeuses qui descendent graduellement vers des plages de sable fin avec de hautes dunes de sables à arrière. À cause de l’accessibilité de ces plages du Cotentin et du Calvados, les armées alliées les ont choisies pour le débarquement des troupes qui devaient libérer la France en 1944.
Au Centre, au Sud et à l’ Est du Cotentin, les prairies marécageuses permettent l’activité économique principale du département : l’élevage des vaches laitières, qui dépassent en nombre la population humaine, peu dense d’ailleurs. Par contraste avec les prairies, cette région est aussi le site du Bocage normand où les champs et les prés sont enclos par des haies ou des rangées d’arbres pour créer de petites fermes.
Au Sud, la baie du Mont-Saint-Michel offre un exemple curieux des changements géologiques produits par les avancées et les reculs de la mer alternant à travers les siècles. Les inondations successives de la mer expliquent aussi le manque de forêts dans ce département aussi bien que la présence de prés-salés et de tourbières comme en Irelande.
Dunes, prés-salés, estuaires,
constituent les attractions du paysage.
Les productions
Les havres de la Vanlée, de Regnéville et de Saint-Germain-sur-Ay sont des zones estuariennes propices au développement d’une activité conchylicole. Les huîtres ont une production concentrée, d’une part dans la baie des Veys et d’autre part le long du littoral Est du Cotentin. Ces deux zones représentent près de la moitié de la production régionale sans compter une zone ostréicole au large du havre de Saint-Germain-sur-Ay.
Les havres
C’est un regroupement de plusieurs unités géomorphologiques : l’estuaire, le marais maritime et la lagune.
Toutes ces caractéristiques réunies forment le havre dont l’aspect est ensuite façonné par les interférences entre les courants fluviaux sortants et les courants entrants des marées.
Ces milieux très particuliers sont nés de la rencontre des eaux salées et des eaux douces. Le cours d’eau parcourant l’estuaire apporte les matières minérales et organiques en provenance des continents. La marée montante (ou flot) inonde très rapidement l’estuaire, mais la marée descendante (ou jusant) repart moins vite et laisse le temps aux particules en suspension de se déposer.
Ces différents apports maritimes et terrestres entraînent l’accumulation de sédiments, notamment la tangue et la vase. Ces dépôts tendent à exhausser les fonds des havres de quelques millimètres par an, conduisant à un comblement lent mais continu.
La faune et la flore
C’est un regroupement de plusieurs unités géomorphologiques : l’estuaire, le marais maritime et la lagune.
To La pêche au mulet y est également pratiquée. Des moutons de pré-salé paissent également sur cette zone, ce qui participe à la qualité paysagère du site.
Les havres sont également le refuge pour des espèces animales d’intérêt communautaire. Le phoque veau-marin, qui fréquente les côtes sableuses, est occasionnellement présent dans les estuaires. Le phoque gris, typique des côtes rocheuses, est plus rare. Le saumon d’atlantique, poisson migrateur, remonte les rivières comme la Sienne pour se reproduire.
Lorsque les havres sont en eau à marée haute et même à marée basse dans certains chenaux, les oiseaux plongeurs, le plus souvent piscivores, sont observés. Cependant, les espèces les plus fréquentes sont le grèbe huppé, le grèbe castagneux, le grand cormoran, le héron cendré, l’aigrette garzette, le harle huppé et les laridés.
La marée basse permet aux Limicoles (pluvier argenté, grand gravelot, bécasseau variable…), aux goélands et aux tadornes de Belon de se nourrir sur les vasières.
La bernache cravant, le grand gravelot, le tournepierre à collier et l’huîtrier-pie hivernent dans les havres. Le canard colvert et la sarcelle d’hiver sont bien représentés sur le havre de Geffosses du fait du classement, de l’aménagement en réserve de chasse maritime et de la présence d’un plan d’eau permanent.
À noter, que nombreux sont les petits bars venant également chasser dans les havres. utes ces caractéristiques réunies forment le havre dont l’aspect est ensuite façonné par les interférences entre les courants fluviaux sortants et les courants entrants des marées.
Ces milieux très particuliers sont nés de la rencontre des eaux salées et des eaux douces. Le cours d’eau parcourant l’estuaire apporte les matières minérales et organiques en provenance des continents. La marée montante (ou flot) inonde très rapidement l’estuaire, mais la marée descendante (ou jusant) repart moins vite et laisse le temps aux particules en suspension de se déposer. Ces différents apports maritimes et terrestres entraînent l’accumulation de sédiments, notamment la tangue et la vase. Ces dépôts tendent à exhausser les fonds des havres de quelques millimètres par an, conduisant à un comblement lent mais continu.
Les marées de grande amplitude et le courant maritime ont modulé l’embouchure de l’Ay en flèches sableuses colonisées par la végétation endémique aux dunes : le chiendent des sables et l’oyat permettent de fixer le sable. Sur le haut de la dune, le chardon bleu et le liseron de mer vont peu à peu les remplacer. À l’arrière, des espaces plats, sont souvent utilisés pour la culture maraîchère.
Les dunes de sable
La baie du Mont Saint-Michel
C’est l’un des paysages les plus exceptionnels de notre patrimoine. Sa renommée ne tient pas seulement au Mont lui-même, mais aussi au spectacle admirable qu’offrent le sable, l’eau et le ciel à cet endroit.
La baie du Mont constitue une zone de grossissement des jeunes poissons. Elle est notamment reconnue comme l’une des plus importantes nurseries de la Manche et de la Mer du Nord pour la sole et la plie.
En outre, plus de sept mille moutons, élevés sur les prés-salés, bénéficient d’une réputation nationale.
Des centaines de milliers d’oiseaux en hivernage et en migration passent et séjournent en baie, régulièrement fréquentée par une population conséquente de grands dauphins, indicateur supplémentaire de la grande richesse du milieu.
Des ports, des havres pour des mouillages, des plages immenses et des paysages à la beauté sauvage, le cotentin est la destination idéale pour des vacances actives et vivifiantes !
La mer : Les amateurs de sports nautiques n’auront que l’embarras du choix pour la voile, le speed-sail, le char à voile, le kayak de mer, la plongée sous-marine ou le fly-surf.
Ou mettez le cap sur les ports tous proches de St-Vaast-la-Hougue, Barfleur, Quinéville, Cherbourg, Carteret ou Granville.
Randonnées pédestre ou à vélo : Envie de retrouver la terre ferme ? Le Cotentin abonde de sentiers de randonnée longeant la côte ou serpentant entre bocage et vertes vallées. De nombreux circuits en boucle permettent de revenir à votre point de départ et reprendre votre voiture là où vous l’avez laissée (les Allées Vertes : anciennes voies ferrées récemment transformées en circuits traversent tout le Cotentin).
Mais attention, bien que nous soyons en bord de mer, elles ne sont pas toujours très plates... Plus d’un mollet de cycliste se souvient du vent !
L’équitation : La réputation des haras de notre département n’est plus à faire et nombre de grands étalons sont issus de ces élevages. Pourtant rassurez-vous : nul besoin d’être champion hippique pour apprécier une balade sur la plage perché sur votre fidèle destrier !
Golf : Les aficionados de la petite balle blanche apprécieront les différents parcours de la région et pourront même, luxe suprême, pratiquer leur sport favori en contemplant la mer.
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La région normandie 45 avenue Jyvaispas — 50348 CherbourgTél. : 02 44 55 44 00 — Fax : 02 44 44 00tourisme@normadie.org